Le salarié dont le licenciement est envisagé doit être préalablement convoqué par l’employeur à un entretien préalable en vue de recueillir ses observations.
Cette convocation est soumise à un formalisme précis.
Le but de l’entretien préalable consiste à exposer au salarié les motifs du licenciement envisagé et de recueillir ses explications dans le respect des droits de la défense.
L’entretien préalable est ainsi prévu par les textes dans le seul intérêt du salarié de sorte que, selon la Cour de Cassation, l’absence de celui-ci ne peut lui être reprochée par l’employeur. Dans la mesure où le salarié ne se rend pas l’entretien préalable, l’employeur est autorisé à poursuivre la procédure de licenciement. L’absence du salarié au motif qu’il est malade n’oblige pas l’employeur à le convoquer à nouveau et ne peut être considérée comme un aveu du bien-fondé du licenciement.
Néanmoins, cette absence ne dispense pas l’employeur de vérifier la réalité des faits relevés à l’encontre du salarié.