De jurisprudence constante, en cas d’absence du salarié durant la période d’essai, celle-ci se trouve prolongée pour une durée équivalente.
Tel est le cas notamment en cas d’arrêt de travail pour maladie, pour accident du travail, ou encore pour prise de congés.
En l’espèce, la Cour de cassation a rappelé que dès lors que la période d’essai, en l’espèce de 4 mois, expirait le 16 juin à minuit, et que la salariée avait pris 7 jours de récupération du temps travail, dont 5 jours continus la semaine du 19 au 23 mai, les samedis 24 mai et dimanche 25 mai durant lesquelles la salariée n’avait pas effectivement travaillé devaient être pris en compte pour prolonger la période d’essai.
Tous les jours inclus dans la période d’absence doivent donc être pris en compte.